Toussaint 2014: Festival des cerfs-volants; au Guatemala la fête des morts est célébrée en couleurs !
La fête des morts au Guatemala est loin d’être sinistre. Joyeuse, animée, musicale et haute en couleur, les festivités durent plusieurs jours, drainent des milliers de personnes et offrent aux voyageurs un « cocktail » d’authenticité et de dépaysement…
Si de nombreux villages s’animent fin octobre début novembre, c’est à Santiago Sacatepéquez, Sumpango et à Todos Santos que le spectacle est le plus impressionnant.
Festival des cerfs-volants de Santiago Sacatepéquez et Sumpango (entre Guatemala et Antigua) :
Dans les villages de Santiago Sacatepéquez et Sumpango, on s’active déjà à préparer le festival des cerfs-volants.
Mélange de mythes, traditions et légendes, la fête des cerfs-volants intrigue et fascine l’œil occidental.
En bois ou en bambous, recouverts de papier de soie multicolore, des milliers de cerfs-volants seront lancés dans les airs au-dessus des cimetières, afin de communiquer avec l’âme des morts. Certains spécimens atteignent de telle dimensions que le vent est insuffisant pour leur permettre de s’élever.
Selon la légende, c’est le fil du cerf volant qui permettrait aux âmes des morts de redescendre plus facilement vers le monde des vivants. D’autre part, la toile du cerf-volant empêcherait les âmes néfastes de redescendre vers les vivants. Chaque cerf volant contient un message « universel » de respect des anciens, respect de la terre, de la nature etc….
De plus, durant les festivités, les familles veillent les morts toute la nuit sur les tombes décorées avec fleurs et épines de pins.
La Fête de Todos Santos (près de Huehuetenango)
Les festivités à Todos Santos se déroulent tout au long de la période qui précède le 1er novembre, jour d’une impressionnante course de chevaux. La veille, au cours d’une nuit de musique, de danses et de libérations, les cavaliers étrennent leur costume. La course est menée à un train d’enfer à travers tout le village par les compétiteurs qui s’arrêtent de temps à autre pour boire de l’aguardiente (alcool local !). Conséquence des ces haltes « alcoolisées » et des excès de la nuit, les cavaliers éprouvent toutes les peines du monde à se tenir en selle ! Le vainqueur est celui qui parvient à rester le plus longtemps sur le dos de sa monture. Mais pour tous les participants, la course est avant tout source de prestige social et l’occasion de montrer sa force de caractère, son courage. Au-delà de ces considérations, il s’agit pour les « compétiteurs » de se laisser envahir par les « esprits ». 
Puis, le 2 novembre, les villageois vont se recueillir au cimetière … accompagnés d’un marimba…
Pour en savoir plus sur le Festival des cerfs-volants, nous vous suggérons de visionner le reportage réalisé par l’équipe de « Faut pas rêver » sur France3.
http://www.france3.fr/emissions/faut-pas-rever/reportage-les-cerfs-volants-geants-de-santiago_57489
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